Blucomb démocratise les poêles mixtes

Blucomb avait reçu il y a quelques années le prix de l'innovation du salon Progetto Fueco.

Carlo Ferrato, co-fondateur Blucomb déclarait ainsi :
“Nous créeons une combustion en 2 phases avec notre chambre de combustion
- d'abord nous transformons les pellets en carbone et en gaz combustibles
- et dans la 2e phase nous transformons le carbone en gaz combustibles et en cendres.

Cela nous permet de produire des gaz inflammables qui une fois mélangés à l'air, génèrent une combustion bien plus propre pour les poêles à granulés qui brûlent tout ensemble."

En 1 mot, cela s'appelle la gazeification dont nous avions parlé ici avec le lancement de Core par MCZ.
 

Mais depuis, la gazeification n'a pas (encore?) inondé le marché, loin s'en faut :
- MCZ reste discret sur ces ventes de Core
- Austroflamm a retiré ses produits utilisant ce principe et déclare approfondir les recherches.
- Blucomb a du s'adapter : L'entreprise a désormais orienté son expertise autour de la gazeification ves les poêles à bois.

Blucomb revient donc avec des solutions pour les fabricants de poeles a bois.

L'entreprise propose aux fabricants de poêles à bois d'adapter un brasier specifique à chaque foyer permettant 
- d'utiliser des pellets dans un poele a bois
- de facon performante grace à la gazeification (la combustion des gaz se fait à distance de la biomasse)
- sans électricité (en adaptant le brasier au format du poele)

Plusieurs fabricants ont intégré ce savoir faire (voir les logos des fabricants concernés dans l'image du haut) :
Ofenhaus, societe italienne, a ainsi mis au point un poele utilisant cette technologie et profitant de matériaux d'accumulation type poele de masse : cela devient un poele mixte avec accumulation.

Concrètement vous remplissez de pellets une sorte de pot brûleur (le brasier), vous le glissez sous la chambre de combustion, sous le foyer. Vous l'allumez; les pellets brûlent de façon performante. Les cendres tombent dans un cendrier. Une fois que c'est terminé, vous pourez refaire l'opération ou bien fermer le brasier avec une plaque et la chambre de combustion devient celle d'un poêle à bois : En avant pour la combustion de bûches cette fois !

La mise en oeuvre semble assez simple et pas trop couteuse, mais elle nécessite  que le fabricant réfléchisse à cette option en amont de la conception de l'appareil. Il faut aussi que le client ne s'attende pas à de l'automatisation puisqu'il n'y a pas d'électricité. Reste à voir si cela répond à une attente, tant les poêles mixtes peinent à percer.