Avant de faire le choix d’un appareil de chauffage au bois, qu'il s'agisse d'un poêle à bois ou d'un poêle à granulé, se posera la question de l’usage qu’on devra lui réserver.
A-t-on besoin de remplacer son chauffage existant ("chauffage principal"), ou veut-on seulement l’accompagner d’un appoint pour affronter les premiers frimas de l’hiver et attendre les premiers rayons du printemps ?
La deuxième question à se poser est de connaître le temps qu’on pourra consacrer à son nouveau-venu:
- Ai-je le temps de m’occuper de lui ;
- ai-je de la place pour stocker le bois ;
- suis-je en mesure éventuellement de couper ou de fendre des bûches, les rapporter à la maison avec quelques saletés qui déplairont à la ménagère ou au ménager ;
- serai-je présent pour l’alimenter correctement (surtout pour un chauffage principal)?
Toutes ces questions méritent d’être posées, naturellement.
Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux réviser son jugement, et penser à un système plus simple, voire automatique, par exemple : le poêle à granulé.
Alors, le granulé n’est pas non plus la panacée, puisqu’il présente aussi quelques contraintes :
- tout comme le bois-bûche, il nécessite qu’on stocke son carburant dans un endroit sec, parce que le granulé est extrêmement sensible, voire allergique à l’humidité ;
- le prix de revient est globalement plus élevé, parce que le poêle appelle à un entretien régulier, tout comme n’importe quel système de chauffage doté d’électronique et de mécanique qui s’use et se salit ;
- le bruit occasionné par la soufflerie et le mécanisme en général ( certains modèles sont dotés de plusieurs moteurs...d'autres fonctionnent sans ndlt) ; la consommation d’électricité, etc.
S’il remplace votre vieille chaudière ou des radiateurs électriques dévoreurs d’énergie, pas de souci majeur, la procédure est plus simple : on calcule la surface de ou des pièces à chauffer (petit rappel : la chaleur par convection est ascendante, elle ne se déplace que très difficilement horizontalement, sauf pour le rayonnement), et on détermine la puissance de son poêle.
Exemple : Pièce de 100m² = appareil de 10 kw
Attention cependant, ce n’est quand même qu’en théorie : une base de calcul en quelque sorte. Parce qu’une maison RT 2012 et une fermette fin 18ème au fin fond du Cantal, pour une surface à chauffer identique, ne nécessiteront pas des mêmes besoins : une réclamera que de 3 ou 4 kw, mais l’autre plutôt 15, parce qu’elle n’est pas isolée, que l’hiver y est rude, que les portes sont peu étanches et la neige pas très chaude... Bref, on n’aura compris que le sens des réalités prévaut toujours à la théorie (voir notre outil de calcul ici).
Si c’est un chauffage d’appoint, ne servant qu’à compenser une chaudière un peu faible, ou tout simplement pour éviter de la mettre en route inopportunément pour un ou deux degrés de plus, pas la peine de sortir l’artillerie lourde : un poêle de quelques kw suffira largement à vous satisfaire.
Il faut garder à l’esprit de manière constante, qu’un appareil à bûche sera toujours beaucoup plus efficace à fonctionner à fond qu’au ralenti, et il restera toujours propre grâce à une combustion complète…
Si votre installation reste avant tout décorative, pour des flambées occasionnelles en famille, le soir et le weekend, la puissance n’aura que peu d’intérêt du moment qu’elle reste quand même faible. Orientez votre choix vers des poêles à grandes surfaces vitrées pour de belles visions du feu, ou des habillages décoratifs qui siéront bien à votre intérieur.
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